Après deux ans d’attente, la Haute Autorité de Santé (HAS) vient de rendre public le Protocole National de Diagnostic de Soins (PNDS) pour les maladies vectorielles à tiques dont la maladie de Lyme.

 

Malgré un manque évident de fiabilité des tests de dépistage, ceux-ci seront toujours d’actualité. Comme le prévoyait déjà la conférence de consensus de 2006, on nous laisse sous-entendre que l’état clinique du patient devrait primer sur les tests sérologiques. Malheureusement, et comme on le voit déjà, dans les faits les choses sont bien différentes.

 

Malgré la nécessité d’un traitement au long cours et l’accompagnement de professionnels de santé qui travaillent avec une méthodologie adaptée à une guérison, demain, et au-delà de 28 jours d’antibiotiques, les malades deviendront des cobayes grâce à des centres régionaux ou de référence actuellement pilotés par l’ignorance des détracteurs d’une forme chronique de la maladie de Lyme.

 

L’opacité et le manque de transparence dans la construction de ces nouvelles recommandations est inacceptable pour nous.

 

Encore une fois, les organisations de notre système de santé s’appuient sur des connaissances obsolètes, et malgré une littérature abondante, elles laissent les malades dans une forme d’incertitude scientifique.

 

On ne peut que déplorer le manque d’écoute et de prise en considération de ceux qui souffrent, de ceux qui connaissent les traitements qui les améliorent et les soulagent de l’enfer de cette pathologie.

 

Il est temps que les choses changent pour que chacun ait « Le droit de guérir ».

 

Nous appelons donc à un rassemblement multi-associatif le 4 juillet à partir de 14h devant le ministère des Solidarités et de la Santé. 

 

 

Vidéo

Ci-dessous, une présentation rapide du Protocole National de Diagnostic et de Soins.