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La réaction de Matthias

 

Bonjour Nicolas Martin,

 

Dans un premier temps, je voulais vous remercier d’avoir animé et organisé l’émission « Quand la médecine tique sur la maladie de Lyme ».

 

On sent bien que le sujet a été travaillé et que vous savez de quoi vous parlez.

 

Aussi, je voulais vous faire part de mon souhait de partager avec vous quelques éléments qui pourraient peut-être faire l’objet d’une nouvelle émission sur France Culture.

 

Même si beaucoup de malades, dont je fais partie, n’ont pas l’expertise des deux invités que vous avez reçu, une grande partie d’entre nous a compris que de nombreuses publications scientifiques internationales ne sont pas prises en compte par la médecine française.

 

Les conséquences sont dramatiques pour nous malades, car les diagnostics que nous avons reçus, aussi divers et variés qu’ils soient, ne nous ont ouvert aucune perspective de guérison, alors que des solutions existent.

 

Le diagnostic de maladie de Lyme est un "cadeau" parce que nous sommes précurseurs, mais l’injustice en est le prix à payer.

 

Beaucoup de malades ne peuvent plus travailler ou ont perdu leur emploi, certains n’ont plus d’indemnités journalières et se trouvent dans des situations financières dramatiques, d’autres se séparent car la vie de couple devient impossible, quelques-uns préfèrent mourir pour se soulager, et la plupart d’entre nous ont un accès restreint aux soins quand ils peuvent encore se soigner.

 

Aujourd’hui, nous, malades, ne sommes plus rien pour la société.

 

Et nous payons quotidiennement l’incapacité du corps médical français à se remettre en question. 

 

Pour moi, le scandale sanitaire de la maladie de Lyme va bien au-delà d’une « simple » morsure de tique, d’un érythème migrant, et des microbes à l’origine de cette pathologie que ce soit la Borrelia ou bien d’autres.

 

Comme dans beaucoup de domaines, ce scandale reflète la fin d’une époque, pendant laquelle nous avions tous oublié l’importance de l’humain !

 

Cette épidémie fait peur au monde médical car son expansion nous place aux prémices d’une révolution.

 

Demain, c’est tout un modèle de santé économique qui va être remis en question. Ce sont des méthodes de soins et de prises en charge qui vont être à reconstruire.

 

Des millions de malades s’apprêtent à découvrir et à comprendre que la médecine française s'est trompée.

 

Elle s’est trompée en validant des tests de dépistage calibrés par des experts sous conflit d’intérêt.

Elle s’est trompée en laissant la sérologie l’emporter sur l’état clinique des patients.

Elle s’est trompée en affirmant que les bactéries ne pouvaient pas s’enkyster et se transformer.

Elle s’est trompée et se trompe encore dans la sécurisation des produits sanguins.

Elle s’est trompée en détruisant des solutions thérapeutiques très prometteuses comme les phages.

Elle s’est trompée en ne prenant en compte que certaines publications scientifiques.

 

Les nombreuses incohérences des invités pendant cette émission, montrent à quel point les derniers détracteurs cherchent à créer de la confusion pour casser la dynamique de la vérité et du changement.

 

Les malades ne veulent plus être infantilisés et ne veulent pas d’une nouvelle « rustine ».

 

Ils veulent guérir, coopérer, apporter leur expérience, et être acteurs, avec les médecins et les chercheurs, de ce défi qui est lancé aujourd'hui à la médecine moderne.

 

En choisissant d’être médecin, ces hommes et ces femmes ont choisi d’aider, de soigner, mais aussi et surtout de guérir.

 

Il est grand temps de respecter leur serment d’Hippocrate.

 

Ils devront assumer leurs responsabilités quant aux dégâts occasionnés chez bon nombre de patients, qui souffrent réellement et à qui la médecine n’a offert et n’offre encore aujourd’hui aucune perspective de guérison.

 

Il est temps que chacun se mette « en marche » pour la guérison !

 

Je serais très heureux de pouvoir partager une émission pour expliquer avec des témoignages cette situation.

 

En vous remerciant d’avoir pris le temps de me lire.

 

Cordialement,