Le genèse de ce mouvement...

Grève de la faim

Matthias Lacoste, père de deux enfants de 4 ans et 2 ans, a décidé d’arrêter de s’alimenter et de stopper l’ensemble de ses traitements à partir le 18 juin 2016, parce que demain il ne pourra plus nourrir sa famille.

 

 

 

Il est atteint de la maladie de Lyme depuis de nombreuses années, mais il a reçu, comme de très nombreuses personnes en France, un mauvais diagnostic, et a connu l’errance médicale pendant plus de 10 ans.

 

Après avoir reçu le bon diagnostic, depuis seulement 1ans ½, il a parcouru la France entière pour rencontrer les plus grands spécialistes et ainsi trouver la bonne solution thérapeutique. Il a dépensé beaucoup d’énergie et d’argent pour se soigner.

 

En Mai dernier, un médecin conseil de la MSA lui annonce qu’il suspendra ces indemnités journalières parce qu’il ne peut plus justifier les arrêts maladie. En effet, Matthias lui parle systématiquement de Maladie de Lyme Chronique, cependant, cette maladie n’est toujours pas reconnue en France. Il doit reprendre le travail malgré son état qui ne le lui permet pas. Cette injustice de plus a été le déclencheur.

 

Aujourd’hui, il a décidé de dénoncer ce que cachent les autorités de santé à la population Française depuis plus de 30 ans.

 

Et la suite...

 

Jour après jour, action après action, Matthias Lacoste a compris que "Le droit de guérir" était devenu symbole d’espoir pour des milliers de malades qui se sont reconnus dans son parcours.

 

Durant sa grève de la faim, Matthias Lacoste a reçu des centaines de messages de soutien et d'encouragement puis certains ont mené des actions dans la France entière pour faire avancer la cause.

 

Une formidable chaîne de solidarité est née à ce moment là...

 

 

 

 

Puis ensemble, nous avons créée une équipe; qui elle-même a créé l'association "Le droit de guérir" pour se battre quotidiennement pour soutenir et informer la population sur ces maladies émergentes.

 

La vérité, le partage, l’intérêt des malades avant le nôtre, sont, et doivent toujours, rester nos valeurs de référence.

 

Parce que nous avons le droit de guérir, la vérité et le partage doivent être le monde de demain.