La maladie de Lyme est une maladie vectorielle à tiques. Découverte en même temps que le Sida, tout le monde a cru qu’il s’agissait d’une pathologie rare.

 

En France, le protocole de soins appliqué aux personnes ayant été piquées par une tique est lié à des recommandations d’experts américains.

 

Ces experts, notamment par rapport à la maladie de Lyme, ont fait calibrer les tests de dépistage sur des personnes en bonne santé et ont fait mention d’une guérison après 3 semaines d’antibiotiques, ce qui a laissé croire au monde entier qu’une forme chronique n’existait pas. En décembre 2016, les américains ont reconnu la forme chronique de cette maladie.

 

Ces recommandations ont de graves conséquences sur le dépistage de cette pathologie.

 

Malgré des symptômes, de nombreuses personnes se retrouvent avec des tests de dépistage faussement négatifs, ou avec un faux diagnostic et donc des traitements qui ne sont pas adaptés à leur pathologie.

 

Quelques années après, ces experts américains ont été reconnus sous conflit d’intérêt.


Dans notre pays, les experts français, eux, ont suivi les recommandations américaines. Elles sont d’ailleurs toujours appliquées à la lettre.

 

Après investigation par l’équipe du droit de guérir, nous avons constaté que les procédures pour sécuriser les produits sanguins mises en place par l’Etablissement Français du sang étaient liées à ces recommandations.

 

Même si la transmission de la Borrelia (Bactérie à l’origine de la maladie de Lyme) par transfusion sanguine n’a pas été démontrée, il a été scientifiquement prouvé que la transmission d’agents pathogènes comme la Babésia, la Bartonnella, l’Anaplasma lors de transfusions sanguines était avérée.

 

Ces agents sont aussi transmis, comme la Borrelia, lors d’une piqûre de tique et sont retrouvés chez un très grand nombre de malades de Lyme.

 

La non prise en charge des dernières avancées scientifiques au sujet de ces agents pathogènes retrouvés lors de transfusions sanguines sont dramatiques pour les receveurs.

 

Vous trouverez ci-dessous une liste d’autres dysfonctionnements que nous avons relevés :

 

     - Le questionnaire préalable au don du sang ne comporte aucune question en rapport avec une piqûre de tique.
     - La validation du don du sang dépend de la déclaration spontanée du donneur pour une éventuelle contamination.
     - L’Etablissement Français du Sang ne pasteurise pas tous les produits sanguins et ne fait aucune recherche pour des agents pathogènes comme la Borrelia.
     - L’entretien médical avant le don est réalisé par des médecins qui ne connaissent pas très bien ce type de pathologie et qui ne posent aucune question sur une éventuelle piqûre de tique aux donneurs.
     - La destruction des produits sanguins en cas d’élévation des globules blancs n’est pas suffisante, car l’augmentation des globules blancs dans la forme chronique de ce type de pathologie n’est pas systématique.
     - Des tests de dépistage non fiables (comme le test ELISA, reconnu non fiable en Juin 2014) laisse les malades avec des faux diagnostics et ouvre la porte à de nombreuses contaminations.
     - Beaucoup d’individus sont porteurs sains de la Borrelia et n’ont donc aucun symptôme, ils peuvent donner leur sang sans problème…
     - Officiellement, le don du sang est possible 15 jours après la guérison. Le protocole de soin actuellement imposé, semble insuffisant pour empêcher la persistance des agents pathogènes susceptibles de contaminer le receveur.


Même si le don du sang sauve des vies et qu’il est essentiel, il n’en demeure pas moins que les précautions prises ne semblent pas être suffisantes.

 

Il apparaît que les maladies vectorielles à tiques soient pandémiques au même titre que le VIH pour lequel un protocole de dépistage a été mis en œuvre pour assurer la sécurité des receveurs.

 

Avec cette action, Nous espérons la mise en place immédiate d’une étude sur la persistance de la bactérie Borrelia burgdorferi, la prise en compte des dernières evolutions scientifiques par l'Etablissement Français du Sang, ainsi qu’une réaction rapide des autorités de santé de notre pays pour faire face à cette épidémie.